Cette vague pourtant si tranquille,
Paraissait vraiment inoffensive.
La pensée des mots était facile,
Et l’allégresse était vive.
Cet enfant a jeté la pierre,
Innocemment a provoqué la guerre.
La mer s’est déchaînée
Et a brisé les cœurs fâchés.
Elle a fait des ravages
En emportant toute sa rage.
Sur le sable, les cœurs blessés,
Ont continué d’être piétinés.
Esprit qui dort,
N’a besoin d’être poussé très fort
Pour tout faire basculer,
Sans aucune pitié.
Cette vague était si paisible,
Qu’avec douceur, il aurait été possible
De l’aborder sans le moindre problème
Et ne cesser le bonheur qui se sème.