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°*¤ Au bord du précipice ¤*°
15/09/2007 19:35
Je tends la main,
De toutes mes forces je me retiens.
Je ne puis rester dans ma douleur
Et demande de l'aide face à mon malheur.
Mais je ne peux pas,
Je n'ai plus de voix,
Ma gorge est nouée
Impossible de parler.
J'étouffe, j'ai du mal à respirer,
Comme si venait le moment d'agoniser.
Mon cœur se sent à l'étroit,
La panique au fond s'accroît.
Je fini par ne plus y voir clair.
Ne sachant plus tellement quoi faire,
Je me laisse emporter enivré
Par la souffrance consolidée.
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°*¤ Loin d'ici ¤*°
15/09/2007 19:34
Je ne valais déjà pas beaucoup quand je suis née,
Ce n'est pourtant pas mieux à l'arrivée.
On m'a dit qu'étant au fond on ne pouvait que remonter
Mais faut croire qu'ils s'étaient trompés…
Embarcation niveau souterrain
Destination au plus loin, loin…
À vrai dire, je ne suis pas grand-chose
Pourtant loin de là une envie morose.
J'ai échoué dans ma mission d'évolution
J'ai sans doute plus de chance dans la régression.
Embarcation niveau souterrain
Destination encore plus loin, loin…
Je n'aurais pas du naître ici
Avec une telle défaillance de QI.
Pourquoi vouloir me faire goûter la vie
Si je n'en avais aucune envie?
Embarcation niveau souterrain
Destination toujours plus loin, loin…
Vous pourrez continuer à vous moquer,
Je sais que je n'ai pas ma place à vos côtés.
Je ne suis personne, je ne suis rien,
C'est pour cela que je m'en vais au souterrain…
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°*¤ Jeu diabolique ¤*°
15/09/2007 19:32
Si plus tôt j'avais pu savoir
Ce dont il a pris sa gloire.
Ce n'était soi-disant pas méchant
Tu disais que tu trouvais ça amusant.
Dois-je me rassurer
En pensant que tu disais vrai?
Ou regretter de ne pas avoir agit
Pour tout ce que tu as subi?
Tu m'avais pourtant montré tes bras
Qui ne m'inspirais pas la joie,
D'énormes ronds chevauchés et violacés
Sous une magnifique veste qui cachait.
Je te parle mais tu ne m'écoutes pas.
Tu sembles ignorer ma présence avec toi.
Je pleure et hurle en te secouant,
Je suis à terre en te suppliant.
Ne comprend-tu pas mon désespoir?
À ma raison de vivre, je dis au revoir.
Mon pantin que j'aime est éteint et allongé
Son jeu a détruit mon cœur à jamais
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°*¤+ Noyé de corps, Noyé de l'âme +¤*°
15/09/2007 19:25
Sentiment d'oppression,
Avant de sentir l'explosion
Qui habite notre cœur
Envahi par la douleur.
Pas d'issue de secours.
Impossible de revoir le jour.
Perdu de l'esprit,
Rien ne le guérit.
Situation vouée à l'échec.
Prise de parole sur un ton sec.
Tourner en rond.
Manipulé comme un pion.
Tu respire plus, tu suffoque,
Mais tout le monde s'en moque.
Plus aucun choix,
Ni même de vraie joie.
Plus de liberté.
Voilà bientôt un noyé.
Oppression qui ne cesse.
Pas de mot, ni de geste.
Caché dans un trou.
Ne plus tenir debout.
Plus personne ne se pose de question,
Ils se sont fait une raison.
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°*¤+ C'est elle ou/et moi! +¤*°
15/09/2007 19:24
Elle se sent ridicule.
Elle se sent trop nulle.
Elle voudrait oublier,
Mais ne peut s'empêcher
De sans cesse y repenser.
La jalousie est un vilain défaut,
La stupidité en est un encore moins beau.
Elle déteste qui elle est.
Elle n'arrive pas à se supporter.
Elle à honte d'elle,
Mais c'est pas exceptionnel,
C'est plutôt habituel.
La prétention est un vilain défaut,
Le mensonge en est un encore plus gros.
Elle ne veut se risquer,
À davantage d'absurdité.
Elle veut se cacher des regards,
Qui fuse de toute part,
Pour oublier l'image à son égard.
La naïveté est un vilain défaut,
Le ridicule en est un encore plus sot.
Une blessure qui dure une éternité,
Qu'on ne saurait l'imaginer.
Ne pas savoir ou se mettre.
Une envie de cacher son mal-être
Une envie de disparaître.
Son plus gros défaut est d'exister,
Mais personne irait jusqu'à le penser.
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